Méthodologie APC HISTOIRE

MÉTHODOLOGIE DU SUJET EN HISTOIRE

Compétence visée : Cette méthodologie doit permettre à l’élève de mobiliser les ressources pour rédiger une bonne production cohérente en Histoire.

L’épreuve vise à évaluer l’aptitude du candidat à :

• Restituer fidèlement les connaissances historiques acquises ;
• Faire preuve du sens de discernement/recherche par l’identification des évènements historiques tronqués et la reconstruction de leur vérité ;
• Mobiliserlesressourcespourrésoudreunesituationcomplexeens’appuyantsurdes documents divers.

Cette épreuve repose sur le programme d’études de la classe de Première de l’Enseignement Secondaire Général.

En Histoire, la méthodologie change également. Désormais avec la pratique de l’APC, le sujet est divisé en deux parties :  LA VERIFICATION DES RESSOURCES ET LA VERIFICATION DE L’AGIR COMPETENT.

1- LA VERIFICATION DES RESSOURCES Cette partie se décline 2 sous-parties : 

1.  La vérification des savoirs notée sur 5 points par le truchement d’une question de cours : cette question porte sur une définition, une notion tirée d’une leçon et des explications de ses causes, ses fondements, ses caractéristiques etc. En somme, cet exercice porte sur une  question de cours aux contours bien définis et ciblant une partie spécifique du programme. Le candidat y répondra par un texte d’un minimum de dix lignes. (5pts)
2.  La vérification des savoir-faire Cette exercice est exclusivement proposé sous forme de travaux dirigés (TD). A partir d’un texte d’un minimum de six lignes comportant quatre faits ou événements historiques volontairement tronqués ; le candidat est appelé à :
   .Réécrire le texte en rétablissant sa vérité historique(2pts) ;
3. .Identifier les faits historiques tronqués (2pts) Le texte où 4 faits historiques sont tronqués (falsifiés) et deux (2) questions. Il s’agit donc dans cette partie de rétablir une vérité historique, partant sur des faits faussés. La première question invite le candidat à identifier et à souligner, mettre entre guillemets ou relever quatre (4) faits historiques tronqués (qui sont faux) et la deuxième à reproduire ou recopier le texte en rétablissant la vérité historique, c’est-à-dire la réécriture du texte en remplaçant les éléments faux par les éléments vrais. Il s’agit pour l’apprenant de bien lire le texte proposé dans la vérification des savoir-faire et s’assurer que les faits identifiés sont bel et bien tronqués avant de répondre aux questions (le danger ici va consister à prendre des faits vrais pour des faits tronqués et inversement). Ces faits tronqués peuvent être: des lieux, des noms de personnes, des dates, des évènements etc.

2. LA VERIFICATION DE L’AGIR COMPETENT : Il s’agit d’un exercice d’intégration qui amène le candidat à mobiliser efficacement les ressources acquises tout au long de l’année scolaire pour résoudre une situation complexe. Chaque tâche sera notée sur 3 points soit : -1 point pour la pertinence ; -1point pour la correction ; -1point pour la cohérence. Quant au critère de Perfectionnement, qui sera noté sur 2 points, le correcteur tiendra compte de la présentation d’ensemble de la copie (propreté et lisibilité :1 point) et des transitions entre les parties de la production écrite du candidat (1point).

Cet exercice comporte : Un thème :  C’est un énoncé qui renvoie à une catégorie d’actions du programme ;

Des supports parlants constitués de 2 à 5 documents de plusieurs natures et complémentaires dans l’apport des informations en relation avec le thème ;

Une consigne : c’est un énoncé explicite qui présente une situation et se décline en 3 tâches ; celles-ci sont équivalentes et indépendantes, ayant un lien avec le thème. Elles sont notées chacune sur 3 points. Dans la rédaction de cette dernière partie, il faut : Respecter strictement les articulations de la tâche demandée c’est-à-dire si on vous demande de ressortir deux (2) éléments, s’en tenir à ce qui vous a été demandé ; Développer les idées énoncées en les explicitant, en y apportant des éléments de réponse justes, argumentés et illustrés ; et ci les idées sont empruntées aux documents, les mettre entre guillemets et préciser la source. Alors il faudrait éviter des surdits, des fourre-tout, ou une diarrhée verbale. Sauter une ligne entre les tâches, ce qui revient à les aérer afin de mettre en valeur la lisibilité du travail ; Utiliser des transitions ou phrases qui permettent de passer d’une tâche à une autre ; Aller à la ligne au début de chaque tâche; Être cohérent dans le traitement des tâches ; Rédiger sous forme de paragraphes ; Rester dans le cadre fixé par le thème problématisé afin d’éviter le « hors-sujet » ;